Budgétisation sensible au genre : Christian Aid et ATAD restituent les résultats de l’étude portant sur les pratiques et perceptions des parties prenantes

« Diagnostic de la Budgétisation sensible au genre (BSG) au Burkina Faso : Pratiques et perceptions des parties prenantes ». C’est sur ce thème que l’Organisation non-gouvernementale dénommée Christian Aid en partenariat avec l’Alliance technique d’assistance au développement (ATAD) ont axé leurs réflexions sur le genre, dans le cadre de son projet intitulé "Fostering Gender-Just Recoveries". Ce jeudi 6 juin 2024, une cinquantaine de participants prend part à l’atelier de restitution des résultats de l’étude, à Ouagadougou.

L’étude de Christian Aid s’est appesantie sur les acteurs et les bénéficiaires de la BSG. Les régions concernées par ce projet étaient le Centre, le Centre-ouest, le Centre-nord, le Centre-sud et les Hauts Bassins. Trois objectifs étaient visés : « comprendre le processus de mise en œuvre de la BSG au Burkina Faso ; connaître la perception qu’ont les parties prenantes de la BSG au Burkina Faso ; identifier les mesures permettant de renforcer la BSG au Burkina Faso », a rappelé Léonce Sanou, chargé de plaidoyer, par ailleurs, responsable du projet dans le cadre duquel se tient cette étude.


« La stratégie de Christian Aid consiste à combiner la mobilisation des acteurs, le renforcement des capacités, et le plaidoyer auprès des décideurs », Léonce Sanou
En terme de difficultés qui ont jalonné le bon déroulement des recherches, on note entre autres, la crise sécuritaire qui n’a pas permis de toucher toutes les régions ciblées au départ, et l’indisponibilité de certains acteurs au niveau des structures ministérielles. Malgré cela, l’étude a pu être menée jusqu’au bout. Et en quatre mois de recherche, les résultats ont montré que les structures ministérielles qui ont en charge de mettre en œuvre les textes relatifs au genre, les connaissent. « Du côté des bénéficiaires, la mesure aussi est connue par certains, mais méconnue par d’autres. La plus connue est celle en lien avec la gratuité des soins, même si certaines lacunes telles que l’insuffisance de produits et la capacité d’accueil ont été relevées », a précisé la consultante, Brigitte Thiombiano.

Pour relever la pente, quelques recommandations ont été formulées par la consultante. On note entre autres le renforcement des capacités des acteurs des structures intervenant dans la BSG au vu de la complexité de sa mise en œuvre. Aussi, la disponibilisation des ressources financières, pour un renforcement de la BSG. "Cela permettra de promouvoir l’équité" a laissé entendre la consultante.


En se réunissant ce jeudi 6 juin 2024, l’objectif est de rappeler aux participants le contexte dans lequel le projet de recherche a été initié ; présenter et justifier la méthodologie utilisée, de même que les cibles visées ; présenter et commenter les principaux résultats de recherche ; ouvrir et recueillir les avis, commentaires, critiques et suggestions ; identifier les principaux axes de travail issus des conclusions et recommandations pouvant faire l’objet d’actions de plaidoyer en direction des pouvoirs publics ; retenir un thème de plaidoyer et élaborer un plan de mise en œuvre ; convenir d’un calendrier de plaidoyer à court terme.


« Nous attendons les résultats pour voir la démarche à adopter pour la suite », Eugénie Ouédraogo, coordonnatrice régionale des femmes du Centre-ouest
Erwan Compaoré
Lefaso.net

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