endant trois jours, une soixantaine de leaders communautaires et travailleurs sociaux engagés dans la lutte contre les VBG ont été instruits. Les formateurs ont enseigné aux participants la typologie, l’ampleur des violences basées sur le genre avec la stratégie appropriée pour une bonne prise en charge. Une lucarne qui a permis à Nassénéba Touré, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de procéder à l’installation de la plateforme de lutte contre les violences basées sur le genre de Toumodi.

La ministre Nasseneba Touré s’est dit « indignée de tous ces cas de viols et de violences à l’égard des femmes et des enfants ». Rappelant les de nombreux efforts fournis par l’Unfpa dans le cadre de la lutte contre les VBG et l’éducation, elle a relevé que cet organisme des Nations Unies accompagne le gouvernement ivoirien pour le renforcement des plateformes de lutte contre les VBG. Aussi, a-t-elle indiqué que les espaces amis des femmes pour la paix et pour le maintien des filles à l’école à travers le projet Droit à l’Education inclusive et maintien des filles à l’école sont financés par le Canada.

Alain Akpadji, le représentant résident de l’Unfpa, a quant à lui fait l’état des lieux relativement aux violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Selon lui, en Côte d’Ivoire, une enquête montre que 32,1% des femmes se sont mariées avant l’âge de 18 ans, 36,7% des femmes âgées de 15 à 49 ans sont excisées. Il a par ailleurs confié que l’Unfpa a mis aussi en place une ligne verte pour dénoncer les violences basées sur le genre dans cette période de crise sanitaire.

La question des violences basées sur le genre est une véritable préoccupation pour le ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfant et le du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa). C’est donc dans l’espoir de trouver une solution durable à cette situation que cet atelier qui a vu l’installation des 69 plateformes.