Comme à l’accoutumé, le 8 mars 2022 a été célébré à IPD-AOS par un panel autour de la thématique
Institutionnalisation du genre dans le milieu universitaire
Réflexion sur la femme étudiante : partage d’expériences sur la femme étudiante/enseignante dans l’enseignement supérieur au Burkina Faso.
La modératrice fut Dr ILLA/SANGARE Honorine, Enseignante chercheure à l’Université Thomas, Sankara.
La cellule genre et développement du Burkina Faso a activement participé à la rencontre.

Cette année, IPD-AOS en collaboration avec le programme Genre et développement souhaite à l’occasion du 8 mars 2022 échanger sur la thématique de la femme étudiante. On constate en effet que la plupart des femmes qui ont fait des études supérieures ont consenti d’énormes sacrifices. Le soutien institutionnel se limite dans le meilleur des cas à donner un quota genre pour les bourses de master, doctorat. On oublie parfois que c’est insuffisant comme facteur pouvant motiver ou soutenir une femme voulant poursuivre des études de haut niveau.

L’idée est d’inviter des personnes qui ont terminé leur études (master, doctorat, MC conférences, professeur…) à venir partager leurs expériences. Des personnes qui n’ont pas pu finir leurs études peuvent également témoigner.
Le résultat des échanges sera capitalisé et va servir de soutien pour des analyses plus poussées afin d’intégrer la prise en compte effective du genre dans les programmes de soutien scolaire/académique et universitaire.

Nous avons eu comme panelistes des femmes d’âges différentes afin de voir si la situation des femmes étudiante a évolué. :
 Pr Léonie Claudine LOUGUE, née Sorgho, est une femme politique Burkinabè et médecin radiologue, ministre de la Santé dans le gouvernement Dabiré du 24 janvier 2019 au 10 janvier 2021.
 Dr Haoua KONE/ TAGO est Inspectrice de l’enseignement du Premier Degré de profession, est présentement en service au Centre de Ressources Numérique et Pédagogique pour l’Education Nationale (CERNPEN) de la DGEPFIC depuis mars 2017
 Dr Karidia SANON est enseignante chercheure à L’UFR SEG de l’Université Thomas Sankara.
 Pr Salimata KOUAME TRAORE, Maitre de conférences agrégée des Facultés des sciences économiques à l’Université Thomas Sankara
 Dr Salamata LOABA titulaire d’une thèse de doctorat en économie et est enseignante à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Thomas Sankara.
 Ouédraogo Stéphanie Emeraude, jeune entrepreneure.

Plus de cinquante personnes ont participé à la rencontre donc la plupart de la filière genre et développement de l’IPD-AOS. Avant l’entrée dans le vif du sujet, la parole a été donné au Directeur de l’IPD-AOS, Sylvestre OUEDRAOGO pour son mot de bienvenue suivie de l’intervention du responsable du CELGED, Mme TRAORE et de l’introduction au genre par Boureima KABORE, enseignant à l’IPD-AOS.

Les échanges ont été très riches d’enseignements et les participant-es ont souhaité mettre en place un groupe de coaching pour accompagner les jeunes étudiantes qui rencontrent des difficultés dans leurs formations. Nous pouvons retenir également qu’il faut toujours d’énormes sacrifices pour les femmes voulant faire des études supérieures et qu’il faut sensibiliser les hommes à ce phénomène afin qu’ils aident leurs filles ou femmes qui veulent faire des études supérieures.

Le 8 mars 2022 à 7h du matin, une séance de fitness a été organisé sur le plateau Omnisport de l’IPD-AOS.

Environ une centaine de personnes ont participé à cette séance de sport suivi de jeux.

Biographie des intervenantes 8 mars 2022, IPD AOS

Pr Léonie Claudine LOUGUE, née Sorgho, est une femme politique Burkinabè et médecin radiologue, ministre de la Santé dans le gouvernement Dabiré du 24 janvier 2019 au 10 janvier 2021.
Léonie Claudine Lougué est titulaire du diplôme de Docteur en médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et du Certificat d’Etudes Spécialisée en radiologie et Imagerie Médicale du Centre International de Formation des Radiologues d’Afrique Noire Francophone (CIFRAF), Université nationale de Côte d’Ivoire.
Elle était auparavant à la direction de l’unité des sciences et de la recherche en santé de l’Université de Ouagadougou (UFR/SDS). Prof. Lougue Sorgho a été professeur et très active dans le domaine académique et a occupé plusieurs hautes fonctions en tant que Responsable de l’Unité Pédagogique de l’UFR/SDS et Directrice de la Chaire UNESCO « Genre, Femmes, Sciences, Société et Développement Durable », Instituts et Centres de Recherche à l’Université de Ouagadougou. Le Pr Lougue Sorgho a une expérience holistique des différents niveaux du système de santé. Plus tôt dans sa carrière, Le Professeur Lougue Sorgho a exercé les fonctions de médecin-chef de district dans les zones rurales du Burkina Faso, ce qui lui a permis de toucher la réalité de la planification, de la mise en œuvre et du suivi des soins de santé primaires.

Dr Haoua KONE/ TAGO est Inspectrice de l’enseignement du Premier Degré de profession, est présentement en service au Centre de Ressources Numérique et Pédagogique pour l’Education Nationale (CERNPEN) de la DGEPFIC depuis mars 2017. Avant sa domination au CERNPEN/ DGEPFIC, Docteur KONE a assuré la fonction de Responsable des programmes du ROCARE pendant 2 ans à Bamako au Mali. Elle a également assuré la fonction de chargée de programmes au GTENF/ADEA, basé à l’association pour la Promotion de l’Education Non Formelle (APENF) Ouagadougou. Elle est titulaire d’une thèse en sciences de l’éducation, soutenue à distance en juin 2015 à l’Université de l’Atlantique basée à Honolulu aux USA, dont le thème porte sur l’alphabétisation et formation des jeunes vulnérables africains.
Dr Karidia SANON est enseignante chercheure à L’UFR SEG de l’Université Thomas Sankara.
Elle s’occupe du master MASPA à UTS.

Elle est Directrice de la coordination et contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation du Ministère des enseignements supérieurs et de l’innovation ;
Elle a coordonné de nombreux projets comme entre autres :
• Projet Jeunes Chercheurs.
• Genre et changement climatique dans le cadre du projet PRESA
Elle est membre du Comité de Politique Monétaire ; Conseil National du Crédit (CNC) au 31 décembre 2014 Banque Centrale Des Etats de l’Afrique de L’ouest BCEAO - BURKINA FASO,

Pr. Salimata TRAORE est Maitre de conférences agrégée des Facultés des sciences économiques à l’Université Thomas Sankara. Elle est spécialisée en Economie du développement et ses thématiques s’orientent vers l’économie agricole, l’économie de l’éducation, l’évaluation d’impact et les questions de genre. Elle est chercheure au Centre d’Etudes, de documentation en recherche économiques et sociales et fait partie de l’équipe développement agricole et transformation alimentaire. Elle est Responsable pédagogique du Master en Economie Agricole et Sécurité Alimentaire après avoir été Chef de la filière Licence de la même filière. Elle est aussi Responsable scientifique du Master pro en ligne en Economie et gestion des entreprises d’économie sociale et solidaire.

Salamata LOABA est titulaire d’une thèse de doctorat en économie et est enseignante à l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Thomas Sankara. Elle est actuellement la responsable de la filière Licence en Macroéconomie et Gestion du Développement. Chercheure au CEDRES, elle a travaillé sur les thématiques suivants : la structure du marché bancaire, le partage de l’information bancaire et l’accès au financement, la finance digitale et le comportement d’épargne, l’accès au crédit et le genre. Ses travaux de recherche actuels portent sur les innovations financières et l’autonomisation des femmes, l’éducation financière et la finance inclusive

Ouédraogo Stéphanie Emeraude est une jeune entrepreneur dynamique, engagé dans la vie associative en tant que défenseur des droits de la femme, et celui des enfants. psychologue de formation, elle apporte sa pierre dans la construction d’une société équitable et paisible. Elle a été animatrice à SOS Jeunesse et défit, jeune ambassadeur pour la santé de la reproduction et également la fondatrice de l’entreprise doigt de fée. selon elle, il y a point de limites à l’épanouissement de la femme.